Moeurs-Verdey est située aux confins de la Champagne crayeuse et du plateau Briard à une altitude variant de 161 à 213m.
Les anciennes communes de Mœurs et de Verdey ont fusionnées en 1966 pour former la commune de Mœurs-Verdey qui comptait 328 habitants au 31 décembre 2021, Moeurinoises et Moeurinois, répartis sur les deux villages et les hameaux de Villiers, des Bordes, du Pont de Moeurs et de Placard.
Le territoire communal essentiellement agricole couvre 1318 ha et est traversé par le Grand Morin. L'eau y est omniprésente. Tout au long de la vallée, de nombreuses sources jaillissant des bancs de pierre du sous-sol de la Brie Champenoise alimentent fontaines et lavoirs.
Moeurs.
Au cours de l'année 2012, plusieurs peintures murales de grand intérêt ont été mises à jour sous le badigeon de chaux, par Nathalie DANAU, armée d'un scalpel et d'une brosse à dent. La plus importante mesure 7,50m x 3,00m et représente le «dit des 3 morts et des 3 vifs», une scène moralisatrice du début du XVIème très rare dans l'est de la France et unique dans le département de la Marne.
En 2013, elle a été restaurée par professionnels (Marie-Paule BARRAT et Lilian DARAUD).
Outre de nombreuses autres fresques polychrome, on trouve dans l'église une statue peinte de St-Martin et un autel-tombeau en pierre.
Depuis 2014, l'église est inscrite à l'Inventaire ds Monuments Historiques.
Le lavoir.
Situé au bas du village, il est alimenté par plusieurs sources collectées en amont et qui servaient à alimenter un ancien moulin aujourd'hui disparu. En raison des drainages et captages récents, son débit a malheureusement considérablement diminué ces dernières années.
Les Bordes.
Placard.
Verdey.
Une peinture murale qui représente une "piéta" a été d'être découverte par les habitants du hameau qui avaient entrepris un nettoyage général de l'édifice mais la vetusté de la charpente empêche sa visite. D'autres traces indiquent la présence probable de peintures sous les boiseries de la nef.
Le moulin
Le moulin était alimenté par les nombreuses sources du village.
A l'exception de la roue hydraulique, le matériel est toujours en place.
Après avoir été un classique moulin à farine, il a été acquis par M. Berthiot pour le surfaçage des verres optiques en 1836. En 1848 l'atelier déménagea à Sézanne au moulin St Hubert pour devenir l'usine d'optique (BBGR puis Escilor).
Les sources des « eaux de Verdey »
Plusieurs ouvrages de captage au lieu-dit « le clos brulé » ont alimentés la ville de Sézanne de 1907 jusqu'au milieu des années 1980 par une canalisation gravitaire suivant le tracé du Grand Morin puis le ruisseau des Auges. Les eaux sont drainées dans de longues galeries maçonnées en briques alvéolées au travers desquelles l'eau ruisselle dans un canal central.